Auteur : Carina Rozenfeld
Titre : Les cendres de l’oubli
Série : Phænix (tome 1)
Lu : en français
Synopsis :
Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix,
l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils
devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel...
Depuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît
perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes
sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et
s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner
les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été
séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis...
Aujourd'hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a
déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année
d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence
normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune
homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de
sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la
connaissaient depuis toujours... Bouleversée par ces événements, Anaïa devra
démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter.
Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour
redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans
laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.
Mon avis :
« Phænix » est un très beau roman que j’ai lu
extrêmeent rapidement.
J’ai tout d’abord beaucoup aimé le cadre de l’histoire qui
se situe dans le sud de la France. Ça change des Etats-Unis ! ^^ On
croirait vraiment respirer la lavande, entendre les cigales et contempler un
magnifique ciel bleu. C’était d’autant plus agréable qu’il faisait froid et qu’il
pleuvait des cordes au moment de ma lecture !
Anaïa, 18 ans, déménage dans le sud de la France avec ses
parents et commence alors une nouvelle vie : rentrée universitaire, nouvelles
copines, nouveaux cours, nouveaux profs, nouveaux garçons… On entre vraiment
dans le quotidien d’une jeune étudiante d’aujourd’hui. Je dis « d’aujourd’hui »,
parce que Carina Rozenfeld nous offre une intrigue très contemporaine. A chaque
début de chapitre, on a un petit extrait de ce qu’écrit Anaïa sur son mur
Facebook et les commentaires de ces amis. Et puis, les dialogues font vraiment « jeunes »,
mais dans le bon sens du terme : ils collent parfaitement à la réalité,
sans en faire trop.
Anaïa joue du violoncelle et j’ai adoré la façon dont l’auteur
décrit ce qu’elle ressent par rapport à la musique, les émotions ressenties. J’ai
d’ailleurs appris, dans une interview de l’auteur, qu’elle avait pris des cours
de violoncelle, afin de rapporter aux mieux les sensations procurées par la
pratique de cet instrument.
Il y a beaucoup de références à la musique classique et
moderne et ça m’a donné envie d’aller découvrir certaines chansons que je ne
connais pas.
Qui dit nouvelle école dit nouveaux garçons. Elle va en
rencontrer deux, très charmants, mais fait extrêmement troublants, ils semblent
savoir des choses à son sujet qu’elle-même ignore. Et là, le fantastique va
petit à petit s’insinuer dans le quotidien de la jeune fille qui va voir
apparaître des grains de beauté sur sa paume.
Le mythe du Phænix, évoqué ici, est très beau, très
romantique. J’ai beaucoup aimé, le phénix étant une créature qui m’a
toujours plu mais dont on parle très peu dans ce genre de roman. J’aurais en
revanche apprécié en découvrir un petit peu plus, mais ce sera pour le second
tome que j’ai hâte de lire vu la fin exaspérante à laquelle on a droit.
En conclusion, un premier roman magique où quotidien et
fantastique se mêlent pour notre plus grand bonheur.
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