Auteur : Lauren Oliver
Titre en anglais : Delirium
Titre en français : Delirium
Série : Delirium (tome 1/3)
Lu : en anglais
Synopsis :
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
Mon avis :
Ayant lu tant de critiques positives à propos de « Delirium », je craignais presque d’en attendre trop et d’être déçue lors de ma lecture, ce qui peut parfois arriver. Mais non. Lauren Oliver, avec son « Delirium », m’a une fois de plus conquise. Un livre bouillonnant, intense, un hymne aux émotions qui ne laisse pas indifférent.
Nous sommes dans une Amérique du futur et dans cette époque indéterminée, les autorités ont décrété que l’amour est un sentiment dangereux qu’il faut à tout prix éradiquer. C’est pourquoi, tous les jeunes, âgés de 18 ans, doivent subir une opération pour être une fois pour toutes débarrasser de cet soi-disant infâme sentiment, cause de tant de problèmes dans le monde. Ces jeunes adultes deviennent alors des sortes de robots, agissant de façon machinale, dépourvus d’envies, d’émotions et de sentiments. C’est assez effrayant de les voir évoluer.
Ce livre nous pousse à nous interroger. Certes l’amour – et tout sentiment fort – peut faire mal, extrêmement mal même, peut faire souffrir, nous briser, nous démolir. Certes l’amour peut nous faire faire des choses complètement dingues, l’amour nous transporte, nous anime, nous donne des ailes, mais peut aussi nous détruire, nous anéantir, nous pousser jusqu’au crime. Certes.
Mais…
Ressentir, vibrer, aimer, n’est-ce pas le propre de l’être humain ? N’est-ce pas l’essence de ce que nous sommes ?
Que serait une vie sans amour, sans émotion ?
Serait-ce encore une vie ?
Voilà toute la question que Lauren Oliver pose par le biais de son magnifique roman. Un roman qui démarre tranquillement, tout en douceur, puis qui prend de l’allure au fil des pages et qu’on ne peut ensuite plus lâcher jusqu’au sprint final.
Lena, 18 ans, n’a qu’une hâte : subir l’opération pour enfin être « normale ». Timide et obéissante, elle a toujours suivi les règles dictées par les autorités jusqu’à Alex… L’arrivée d’Alex va mettre son univers sans dessus dessous. C’est très intéressant de la voir évoluer, grandir, découvrir et surtout aimer.
Alex est trop adorable : doux, attentionné, protecteur, il ferait tout pour Lena. Et puis, il y a cette flamme qui brûle en lui, cette fierté de faire partie, d’une manière ou d’une autre, de ceux qui luttent contre le régime.
Hana, la meilleure amie de Lena, est également un personnage incontournable. Bien plus téméraire que Lena au début, elle croque la vie à pleines dents, a le goût du risque, de la découverte. Elle lutte à sa manière contre ceux qui essaient de lui dicter sa conduite.
Avec Lena, Alex, Hana, sans oublier Grace, la petite cousine de Lena qui a plus d’un tour dans son sac, nous sommes embarqués sur un manège infernal, un tourbillon d’émotions et de sentiments. Nous sommes embarqués dans un combat pour la liberté, un combat âpre et difficile, mais le combat de tans de peuples encore aujourd’hui dans NOTRE monde. C’est surtout ça que j’aime dans les dystopies. Par de petites histoires, souvent écrites pour les ados, les auteurs nous démontrent qu’aussi restrictif soit le régime, il y a toujours un peu d’espoir.
J’ai adoré chaque page de cette histoire, chaque événement, chaque découverte. Au fil des pages, l’adrénaline monte, jusqu’à devenir pratiquement insoutenable. Je savais que je devais m’arrêter de lire pour des milliers de raisons, mais c’était juste impossible il fallait que je connaisse la fin.
La fin est juste… atroce. On peut dire qu’elle est très belle, dans un sens, mais ça reste horrible… Je suis finalement contente d’avoir découvert ce livre seulement maintenant, puisque seulement 4 petits mois nous séparent de février…
J’avais adoré le style de Lauren Oliver dans « Le dernier jour de ma vie », ça a donc été un plaisir de retrouver sa plume pleine de sensibilité et de poésie. Je ne sais pas si la traduction est à la hauteur, mais il y a vraiment quelque chose qui me touche dans sa manière d’écrire.
En conclusion, un formidable roman qui m’a complètement transportée, un univers captivant et des personnages vraiment attachants. Vivement février !
Je suis contente que tu aies autant apprécié. C'est vraiment une lecture incontournable!
RépondreSupprimerJ'ai lu la VF et j'ai acheté l'édition spéciale en VO que je compte lire puisque je vais continuer la saga en anglais, je te dirai si la traduction a été correcte!
@CeReS: Oui, j'ai vraiment aimé! Et en effet, je serais curieuse de savoir pour la trad. parce que Lauren Oliver a un style bien à elle, enfin... je trouve! Gros bisous
RépondreSupprimertrop trop contente que tu aies aimé !!!! moi j'ai adoré !!! plein de biz
RépondreSupprimer@Anneso: Pleins de bises en retour! :-)
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