(Chronique) Julie Kagawa - "The iron queen" - Les royaumes invisibles (T3)

Auteur : Julie Kagawa



Titre en anglais : The iron queen



Titre en français : ?



Série : The iron fey (tome 3/4)



Lu : en anglais


Plus d’infos sur la saga



Synopsis (traduction personnelle):



Mon nom est Meghan Chase.
Je pensais que c’était terminé. Que mon temps passé avec les fées, que les choix impossibles que j’ai été obligée de faire, que les sacrifices de ceux que j’aimais étaient derrière moi.
Pourtant, une tempête approche, une armée de fées de fer va essayer de m’abattre. Elle m’enlèvera à mon prince banni qui avait promis de toujours être à mes côtés, elle m’entraînera dans un conflit si puissant que je crains que tout le monde puisse en sortir indemne.
Cette fois-ci, il n’y aura pas de marche arrière possible.



Mon avis :



J’aime les histoires qui m’emmènent loin de mon quotidien, qui m’absorbent complètement, qui occupent, pour un lapse de temps, toutes mes pensées, qui ne me laissent d’autres choix que de poursuivre ma lecture, qui me font ressentir toutes sortes d’émotions – de la joie à la tristesse, du bonheur au désespoir, de la peur à l’apaisement. Et c’est tout cela que cette merveilleuse série me fait vivre.



Julie Kagawa est décidément une auteure pleine de ressources. Ce troisième tome est encore meilleur que le second. Oui oui, c’est possible, même si ça paraît incroyable, les deux premiers étant déjà si fantastiques. Je sais, je ne fais que louer les louanges de cette série, mais pour moi, elle le mérite tellement.



Dès le début de l’histoire, on est directement immergé dans l’intrigue et l’aventure. Pas le temps de reprendre notre souffle. On sent très bien que ce tome va être émouvant, palpitant, prenant, plein d’émotions et d’actions, de doux moments et de drames.



Le Nevernever est cruellement menacé par des fées qui ne jurent que par le fer et la technologie qui sont fatals pour les « anciennes fées », des fées encore très proches de la nature. Petite parenthèse : j’aime vraiment ce concept de monde féerique, nés de l’imagination des humains et notamment des enfants, mais qui pourrait bien disparaître, maintenant que les humains rêvent de moins en moins… N’oublions donc pas de rêver, c’est tellement important.



Je reviens à mes fées de fer qui, d’une toute autre essence que les « anciennes fées », gagnent de plus en plus en pouvoir. Meghan sera alors, bien malgré elle, une pièce maîtresse de la guerre à venir. Cette guerre imminente donne un ton très dramatique au récit et toutes les descriptions ne rendent que le roman plus réaliste, plus sinistres. J’ai vécu chaque sentiment aux côtés des personnages : chaque crainte, chaque peur, chaque désespoir, mais aussi chaque moment de joie.



Que d’actions dans ce roman. Quand j’y repense, je suis sidérée par le nombre d’événements qui se produisent au cours de ces 360 pages. On visite tellement de lieux, rencontre tellement de créatures. Plus les pages tournent, plus l’adrénaline monte. La guerre est imminente et Meghan est à la hauteur. On est bien loin de la timide héroïne du début. Ici, elle fait ses choix, prend des décisions, même si ces dernières doivent la briser. Elle a conscience de sa tâche, de son importance et ne recule devant rien.



Et puis, Julie Kagawa a le don de créer des personnages qui nous marquent, qu’ils soient les héros ou plus en retrait. Chacun a son histoire, sa personnalité ; aucun n’est lisse ou inconsistant. Et à chaque fois que je parle des personnages, je ne peux m’empêcher de faire un petit clin d’œil à Grim, le roi du sarcasme et de la désinvolture affichée et revendiquée. J’aime tellement son côté autain, supérieur, royal.



Et maintenant, un petit mot sur les meilleurs ennemis dont l’histoire commune remonte à la nuit des temps et qui, malgré tout ce qu’ils peuvent clamer haut et fort, se respectent l’un et l’autre infiniment. J’ai bien sûr nommé Puck et Ash.



Tout d’abord, Puck, dont l’éternelle joie de vivre et positivité sont quelque peu assombries par la relation de Meghan et Ash qui prend de pus en plus d’ampleur. Sous sa perpétuelle bonne humeur, on décèle les traces du chagrin, de la déception, de la tristesse, mais aussi de la résignation, ce qui ne le rend que plus attachant.



Ensuite, Ash… immense soupir pour le beau Ash, dieu de glace qui a grandi dans une cour où chaque émotion est jugée comme une faiblesse avec laquelle on peut s’amuser. Je l’ai toujours trouvé hot, mais avant, c’était plus dans sa façon d’être distant et inaccessible. Toutefois, dans ce tome, les choses changent : il baisse la garde et en devient presque plus humain. Il se rapproche de Meghan, s’ouvre à elle, laisse parler ses émotions. Il est tellement adorable avec Meghan : prévenant, attentionné, doux, patient, protecteur, amoureux. Il la suivrait en enfer s’il le fallait et on va dire que c’est à peu près ce qu’il a fait. Il est présent pendant tout le livre, me rendant à chaque page plus accro. « My life, everything I am, belongs to you », dit-il. Comment ne pas fondre ?



Meghan et Ash forment vraiment un couple charismatique. Un de mes préférées dans les romans YA du moment. Ils sont extrêmement beaux et touchants. Quelque chose de fort et de pur ressort de leur amour.



Ce livre est un véritable tourbillon émotionnel qui nous emporte, ne nous laisse aucun répit et qui va en crescendo. Et puis, la fin est émouvante, poignante. J’ai versé ma petite larme à plusieurs reprises. Que bénie soit Julie Kagawa d’avoir écrit un quatrième tome. Je n’aurais pas aimé rester sur cette note-là…



En conclusion : que dire de plus ? Des personnages extrêmement attachants et travaillés, un monde féerique plein de surprises – bonnes et moins bonnes -, des émotions à foisons, de nombreux rebondissements, un prince de glace pour qui je donnerais ma vie, voilà ce qui fait le charme de cette incontournable série. A présent, il ne me reste plus qu’à compter les jours qui me séparent du 25 octobre, jour de la sorie du quatrième et dernier tome de cette saga… Tome du point de vue de Ash, s’il vous plaît !