(Chronique) Julie Kagawa - "The Iron King"

Auteur : Julie Kagawa




Titre : The Iron King



Série: The Iron Fey (tome 1)



Lu : En anglais



plus d'informations sur la série

Synopsis :


Meghan Chase a une destinée qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.


Quelque chose a toujours cloché dans la vie de Meghan depuis que son père a disparu sous ses yeux quand elle avait 6 ans. Elle n’est jamais réellement parvenue à trouver sa place, que ce soit à la maison ou à l’école.

Toutefois, quand un sombre étranger commence à l’observer de loin et que son meilleur ami devient très protecteur, elle sent que tout ce qu’elle a connu jusqu’à présent est sur le point de changer, mais malgré tout, elle était encore loin de deviner ce qui l’attendait…


Mon avis :



Grâce à l’enthousiasme débordant et communicatif de ma twi-cop Tess, je me suis finalement lancée à l’assaut de ce roman, absolument pas déçue du voyage. Je dois dire que désormais, je suis aussi dingue qu’elle de cette saga. J’ai dévoré chaque page avec une exaltation rare. J’étais complètement transportée, envoûtée par cette histoire.



Avec ce roman, totale immersion dans un nouvel univers avec celui des fées. J’aime beaucoup les loups-garous, les vampires et les anges, mais c’était extrêmement plaisant de découvrir autre chose. Et quel univers ! Quels personnages !



Tout d’abord, Meghan… Voilà une autre héroïne qui ne m’a pas tapé sur les nerfs. Une fois que son petit frère a été enlevé, elle n’hésite pas et ne recule devant rien pour aller le chercher, même si la plongée dans l’inconnu qu’elle s’apprête à faire est vertigineuse et bouleversante. On sent aussi toute la puissance qui sommeille en elle, puissance immense, mais qu’elle ne sait pas encore maîtrisée, mais dont elle va sans doute apprendre à se servir plus tard.



Ensuite Ash. Non, je le refais. Ensuite, Aaaaaaaaaaaaaaaash ! Bon, il faut être patient, on ne le rencontre qu’à la moitié du livre. Mais l’attente vaut la peine. Guerrier fantastique, beauté glaciale. Derrière la froideur hivernale de son royaume et de sa personnalité apparente, on devine un caractère plus nuancé.



Meghan, Ash, OK, mais il ne faut pas oublier Grimalkin, mon chat préféré !! Hautain, complètement détaché, sarcastique, un désintérêt assumé et affiché, mais finalement toujours là au bon moment, voilà un chat hors du commun.



Avec Meghan, on pénètre dans un monde à la fois merveilleux et terrifiant. D’une part, on est émerveillé par ce monde inédit où les paysages sont fabuleux et où les créatures sont plus étonnantes les unes que les autres. Dépaysement garanti, bien loin de notre traintrain quotidien ! Mais d’autre part, il faut constamment se méfier, parce que derrière ce côté enchanteur, le monde des fées recèle de terribles dangers. La plupart de ces créatures, sous une apparence froide et distante, se révèlent être terriblement inquiétantes. Le danger peut se manifester à chaque pas ; rien n’est jamais sûr. On est comme dans des sables mouvants qui à chaque instant risquent de nous engloutir à jamais.



Deux sentiments ne m’ont pas quitté tout au long de ma lecture : émerveillement et inquiétude et c’est un cocktail très réussi. Julie Kagawa parvient à garder notre intérêt du début à la fin, nous demandant à chaque fois que Meghan parvient à se tirer d’un mauvais pas, dans quels futures complications elle va encore se mettre, dans quels guêpiers elle va encore tomber, quelles créatures effrayantes elle va encore rencontrer. Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’étais complètement happée par toute cette mythologie, ces mystères, cette intrigue.



Les descriptions sont riches, vivantes, précises, on n’a aucune peine à imaginer l’univers créé par l’auteur. Les multiples créatures prennent réellement vie dans notre esprit ; on s’y croirait vraiment.



La dernière phrase du livre annonce de nouvelles péripéties. Par conséquent, je n’ai qu’une envie : me jeter sur le second tome.



Et puis, j’ai adoré la réflexion de Julie Kagawa sur l’opposition entre nature et technologie. Tout ce monde féerique a été créé par l’imagination fertile des êtres humains. Et alors que ces derniers croient de moins en moins à la magie, le Nevernever est menacé de disparaître au profit d’un monde uniquement rationnel et technique. N’oublions donc pas de rêver !



En conclusion, que rajouter de plus ? Je crois que j’ai tout dit. Ah non, merci à Julie Kagawa d’avoir écrit cette fantastique série et merci à Tess de me l’avoir fait découvrir. Vive la Ash-mania !