lundi 24 septembre 2012

(Chronique) Carina Rozenfeld - "Les cendres de l'oubli"


Auteur : Carina Rozenfeld

 

Titre : Les cendres de l’oubli

 

Série : Phænix (tome 1)

 

Lu : en français

 

Synopsis :

 

Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel...

Depuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis... Aujourd'hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours... Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.

 

Mon avis :

 

« Phænix » est un très beau roman que j’ai lu extrêmeent rapidement.

 

J’ai tout d’abord beaucoup aimé le cadre de l’histoire qui se situe dans le sud de la France. Ça change des Etats-Unis ! ^^ On croirait vraiment respirer la lavande, entendre les cigales et contempler un magnifique ciel bleu. C’était d’autant plus agréable qu’il faisait froid et qu’il pleuvait des cordes au moment de ma lecture !

 

Anaïa, 18 ans, déménage dans le sud de la France avec ses parents et commence alors une nouvelle vie : rentrée universitaire, nouvelles copines, nouveaux cours, nouveaux profs, nouveaux garçons… On entre vraiment dans le quotidien d’une jeune étudiante d’aujourd’hui. Je dis « d’aujourd’hui », parce que Carina Rozenfeld nous offre une intrigue très contemporaine. A chaque début de chapitre, on a un petit extrait de ce qu’écrit Anaïa sur son mur Facebook et les commentaires de ces amis. Et puis, les dialogues font vraiment « jeunes », mais dans le bon sens du terme : ils collent parfaitement à la réalité, sans en faire trop.

 

Anaïa joue du violoncelle et j’ai adoré la façon dont l’auteur décrit ce qu’elle ressent par rapport à la musique, les émotions ressenties. J’ai d’ailleurs appris, dans une interview de l’auteur, qu’elle avait pris des cours de violoncelle, afin de rapporter aux mieux les sensations procurées par la pratique de cet instrument.

 

Il y a beaucoup de références à la musique classique et moderne et ça m’a donné envie d’aller découvrir certaines chansons que je ne connais pas.

 

Qui dit nouvelle école dit nouveaux garçons. Elle va en rencontrer deux, très charmants, mais fait extrêmement troublants, ils semblent savoir des choses à son sujet qu’elle-même ignore. Et là, le fantastique va petit à petit s’insinuer dans le quotidien de la jeune fille qui va voir apparaître des grains de beauté sur sa paume.

 

Le mythe du Phænix, évoqué ici, est très beau, très romantique. J’ai beaucoup aimé, le phénix étant une créature qui m’a toujours plu mais dont on parle très peu dans ce genre de roman. J’aurais en revanche apprécié en découvrir un petit peu plus, mais ce sera pour le second tome que j’ai hâte de lire vu la fin exaspérante à laquelle on a droit.

 

En conclusion, un premier roman magique où quotidien et fantastique se mêlent pour notre plus grand bonheur.

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